SOC & cybersécurité : êtes-vous prêt à affronter une cyberattaque à toute heure ? 

SOC et budget cybersécurité : Anticiper les attaques coûte moins cher que les subir (1/3)

SOC et budget cybersécurité : Anticiper les attaques coûte moins cher que les subir (2/3)

Mieux vaut prévenir que subir : investir dans la vigilance continue…

À mesure que les cybermenaces se multiplient, les entreprises n’ont plus vraiment le choix : la cybersécurité n’est plus un luxe ni un bonus, mais une condition essentielle de survie. Pourtant, beaucoup hésitent encore à allouer un budget suffisant, souvent par méconnaissance des risques… ou parce qu’aucune attaque majeure ne s’est encore produite.

Pourtant, attendre d’être victime pour agir coûte souvent bien plus cher.

Un budget cybersécurité en hausse… mais souvent mal réparti

Les cybermenaces ne s’arrêtent jamais, et certainement pas aux horaires de bureau. Pourtant, beaucoup d’entreprises n’ont pas encore de réponse adaptée en dehors des heures ouvrées. Et lorsque l’attaque frappe la nuit ou le week-end… il est déjà trop tard.
C’est là que le SOC (Security Operations Center) prend tout son sens : une cellule de veille et de réponse opérationnelle qui agit 24h/24.

Mais alors, comment intégrer ce niveau de protection dans un budget d’entreprise, surtout pour une PME ou une ETI ?

Le SOC : une pièce maîtresse (et accessible)

Un SOC, c’est l’assurance d’une surveillance continue, de la détection de comportements anormaux en temps réel, et d’une réponse rapide en cas d’attaque. Jusqu’ici réservé aux grands groupes, le SOC est aujourd’hui accessible aux PME grâce à des modèles externalisés : c’est ce qu’on appelle le SOC (Security Operations Center) as a Service.

Combien investir ? Où mettre le curseur ?

Les recommandations varient, mais il est généralement conseillé de dédier entre 5 et 20 % du budget IT à la cybersécurité. Pour une PME, viser environ 15 %, dont une partie réservée à la surveillance continue, est souvent judicieux.

Ce budget couvre les outils (pare-feu, EDR, sauvegardes), la formation des équipes, mais aussi des services de SOC externalisé, qui peuvent commencer à quelques centaines d’euros par mois. Un coût bien inférieur à celui d’une attaque.

Ce que coûte le manque de vigilance

En 2024, les grandes entreprises ont subi en moyenne 11,6 incidents, dépensant 6,2 millions de dollars pour s’en remettre.
Les PME, elles, ont connu 14 incidents en moyenne, avec un coût de remédiation de 300 000 $ — soit 1,5 fois leur budget cybersécurité annuel.

Autrement dit, ne pas investir dans un minimum de veille peut coûter beaucoup plus cher que de s’y préparer.

L’avis Pérenne’it

On voit souvent des entreprises très bien équipées… mais aveugles sur ce qui se passe réellement. Ce n’est pas un manque de bonne volonté : c’est une mauvaise lecture des priorités. La supervision est souvent le dernier maillon pensé — et le premier à poser problème en cas d’attaque.  

Un bon budget cybersécurité, ce n’est pas un gros chèque. C’est une réflexion posée, alignée avec les risques et les moyens de l’entreprise. Et aujourd’hui, ne pas prévoir un minimum de supervision, c’est prendre un risque inutile.

Pour en savoir plus Pérenne’IT et Cyna, organisent un workshop gratuit autour du SOC.