Les cyberattaques ne prennent pas de pause : êtes-vous prêt, même la nuit ou le week-end ? ? (1/3)
Lorsqu’on pense à la cybersécurité, on imagine souvent un système de défense qui se déclenche à la moindre anomalie. Un pare-feu, une alerte, une équipe qui agit. Mais une question revient régulièrement dans les moments critiques : qui surveille vraiment votre système d’information en dehors des heures de bureau ?
Les cyberattaques ne préviennent pas. Elles ne tiennent pas compte des jours fériés, des week-ends ou des nuits. Pire encore, elles ciblent souvent ces moments-là, justement parce que les équipes sont réduites, moins réactives, voire totalement absentes.
Une réalité que beaucoup préfèrent ignorer
Il est humain – et parfois rassurant – de croire que son entreprise n’est pas une cible. Et pourtant, les PME, les ETI, les collectivités font partie des cibles privilégiées des cybercriminels. Parce qu’elles sont souvent moins bien équipées, moins bien préparées, et surtout… moins surveillées 24/7.
Le SOC (Security Operations Center) a justement pour mission de combler cette faille : surveiller, analyser et réagir en continu, même à 3h du matin un dimanche. Mais en réalité, peu d’organisations ont les ressources ou l’expertise pour mettre en place un SOC en interne. Et souvent, ce n’est qu’après une attaque que cette question revient sur la table : “Et si on avait eu une équipe de veille en dehors des horaires ?”
Des exemples concrets, malheureusement fréquents
Chaque jour révèle son lot d’attaques numériques : une mairie paralysée par un ransomware, une entreprise bloquée pendant plusieurs jours, un vol de données client massif. Dans plus de 60 % des cas, ces attaques commencent le soir, la nuit ou pendant un week-end. Pourquoi ? Parce que les pirates informatiques savent que la vigilance est plus faible et que les délais de réaction sont plus longs.
Ces moments de latence leur donnent un temps précieux pour s’infiltrer, exfiltrer des données ou chiffrer les systèmes. Quelques heures suffisent à provoquer des dégâts considérables, tant sur le plan opérationnel que financier et réputationnel.
Se poser les bonnes questions
Il ne s’agit pas d’agiter la peur comme un argument. Mais simplement de se poser des questions essentielles :
- Qui surveille vos systèmes à 2h du matin ?
- En cas d’alerte critique un jour férié, ou un jour ouvrable d’ailleurs, quelle est la procédure ?
- Savez-vous combien de temps s’écoulerait avant qu’une action soit entreprise ?
Ces questions ne doivent pas attendre une crise pour devenir prioritaires. Elles méritent d’être intégrées dans une réflexion stratégique globale sur la cybersécurité.
L’avis Pérenne’it
Chez Pérenne’IT, nous constatons que la surveillance continue devient de plus en plus indispensable, même pour les petites et moyennes structures. Les menaces évoluent, et aujourd’hui, aucune organisation n’est “trop petite” pour être ciblée.
Nous pensons qu’il est temps que la cybersécurité ne soit plus réservée aux grandes entreprises. Des solutions existent, accessibles, adaptées, et surtout, pensées pour les besoins réels des PME.
Pour en savoir plus Pérenne’IT et Cyna, organisent un workshop gratuit autour du SOC.